Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, s’est exprimé par visio-conférence dans le débat général de la 76ème AG des Nations Unies, qui se déroule à New York.
Une Togolaise siégera au Comité pour l’élimination de la discrimination raciale pour la période 2022-2026
Ce 24 juin 2021 lors de la 29e Réunion des Etats parties à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale qui s’est tenue à New York au Siège des Nations Unies, Madame Mazalo TEBIE épouse AMOUSSOU-KOUETETE, Directrice du Genre et des droits de la femme a été élue en qualité de membre du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale pour un mandat de quatre (04) ans qui débutera le 20 janvier 2022 et prendra fin le 19 janvier 2026. Un seul tour de scrutin a permis de départager les 11 candidats qui étaient en lice. Ainsi, à l’issue dudit tour, les neuf (09) experts suivants, par pays, ont été élus et siégeront au sein de ce Comité pour la période susmentionnée. Il s’agit de : Monsieur Bakari Sidiki DIABY, Côte d’Ivoire; Madame Régine ESSENEME, Cameroun; Monsieur Gǘn KUT, Turquie; Madame Gay MCDOUGALL, États-Unis; Madame Chinsung CHUNG, République de Corée; Monsieur Yeung Kam John YEUNG SIK YUEN, Maurice; Monsieur Nourredine AMIR, Algérie; Madame Mazalo TEBIE, Togo; Monsieur Michal BALCERZAK, Pologne. Pour rappel, le Togo a adhéré, dès le 1er septembre 1972, à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Celle-ci a été adoptée à New York le 21 décembre 1965 par l’Assemblée générale des Nations unies et est entrée en vigueur le 4 janvier 1969. Elle compte à ce jour 182 Etats parties. Aux termes de l’article 8 de ladite Convention, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale est composé de dix-huit (18) experts connus pour leur haute moralité et leur impartialité, qui sont élus par les Etats parties parmi leurs ressortissants et qui siègent à titre individuel, compte tenu d’une répartition géographique équitable et de la représentation des différentes formes de civilisation ainsi que des principaux systèmes juridiques. Outre l’examen des rapports qui lui sont soumis par les Etats parties, ce Comité a pour mission de soumettre chaque année à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, par l’intermédiaire du Secrétaire général, un rapport sur ses activités et peut faire des suggestions et des recommandations d’ordre général fondées sur l’examen des rapports et des renseignements reçus des Etats parties. Il porte ces suggestions et recommandations d’ordre général à la connaissance de l’Assemblée générale avec, le cas échéant, les observations des Etats parties. Notons qu’avant l’élection de Madame TEBIE et à cette date, trois (03) Experts togolais siègent à titre individuel au sein du comité des droits de l’enfant, du sous-comité sur la prévention de la torture et du comité des droits de l’homme. Enfin, tout comme les autres Organes institués par les traités relatifs aux droits de l’homme, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale tient ses sessions à Genève. Pour plus d’informations sur le travail de ce Comité, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://www.ohchr.org/fr/hrbodies/cerd/pages/cerdindex.aspx. New York, le 24 juin 2021.
Les USA classent le Togo parmi les 11 pays les plus sûrs au monde
Dans son efficiente stratégie de lutte contre la pandémie au Coronavirus, les Etats-Unis font régulièrement des recommandations aux américains qui veulent voyager à l’étranger. Dans la dernière mise à jour des avertissements aux voyageurs en direction d’une centaine de pays dans le monde, dont plusieurs en Afrique, le département d’État américain, vient d’assouplir ses directives notamment en qui concerne l’Afrique . A travers un système de classement en quatre catégories : des pays les plus sûrs au Niveau 1, aux pays les moins sûrs classés au Niveau 4, le Togo fait partie des 6 pays africains classés au Niveau 1. A ce Niveau 1 où on recommande aux voyageurs américains de “Prendre les précautions d’usage”, les USA n’ont répertorié que 11 pays dans le monde. Côté africain à ce niveau plus rassurant , on retrouve aux côté du Togo, d’ autres pays africains comme le Sénégal, la Gambie, le Ghana et le Malawi. Plus d’une vingtaine de pays africains restent tout de même sur la liste rouge des USA qui ont pendant longtemps déconseillé la plupart des destinations africaines au motif de Covid-19. Sur la cinquantaine d’Etats africains, hormis les six pays les plus sûrs, ce nouveau classement du Département américain place 14 autres pays au Niveau 2, celui pour lequel on recommande une “Prudence accrue”. L’on retrouve à ce Niveau 2 des pays comme le Maroc, Djibouti, le Libéria, le Bénin, la Mauritanie et le Cameroun. Dans la catégorie des pays rangés au Niveau 3 avec comme recommandation de “Reconsidérer le voyage”, on retrouve des pays comme le Niger, le Burundi et le Tchad. Enfin au Niveau 4 de ce Classement où les voyages restent toujours déconseillés par les USA, on retrouve 21 pays d’Afrique. Ces nouvelles directives du Bureau des affaires consulaires du Département d’Etat américain qui classe le Togo parmi les 11 pays les plus sûrs au monde, viennent une fois encore témoigner du leadership du Président togolais et de l’efficace gestion et coordination de la riposte contre le coronavirus. Il y a quelques mois, c’est un autre organisme indépendant australien, le Lowe Institut qui classait le Togo parmi les 15 pays au monde où la lutte contre la pandémie a été la mieux gérée. Le mois dernier, une autre grande puissance, la Grande Bretagne classait également le Togo dans sa Zone Orange, des pays les moins risqués pour les voyageurs britanniques Pour revenir aux directives du Département américain, il faut rappeler qu’elles font suite à la mise à jour de celles des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) qui recommandent aux Américains de ne voyager qu’après avoir entièrement reçu leurs doses de vaccination.
Lancement du Guichet Diaspora et Programme d’actions pour le renforcement des contributions de la Diaspora togolaise au Plan Togo 2025
Le gouvernement veut impliquer davantage les Togolais de l’Extérieur dans le processus du développement leur pays. C’est dans ce sens que le ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Régionale et des Togolais de l’extérieur, Robert Dussey a lancé lundi à Lomé le « Guichet Diaspora et du programme d’actions pour le renforcement des contributions de la diaspora togolaise au Plan Togo 2025 ». A travers cette initiative, le gouvernement entend mettre à la disposition des Togolais de l’Extérieur une plateforme flexible et inclusive capable de répondre à leurs demandes et attentes et d’accompagner la mise en œuvre du programme d’actions pour le renforcement des contributions de la diaspora au Plan Togo 2025. Le « Guichet Diaspora et du programme d’actions pour le renforcement des contributions de la diaspora togolaise au Plan Togo 2025 » fait suite à plusieurs initiatives institutionnelles et stratégiques du gouvernement en faveur de la diaspora togolaise depuis 2005. Il s’agit de la création de la Direction des Togolais de l’Extérieur (DTE) par décret en 2005, la création la même année du Haut-commissariat aux rapatriés et à l’action humanitaire (HCRAH), l’élaboration et la mise en œuvre du programme Diaspora portante notamment sur le recours aux compétences de la diaspora (2010-2014), la création en 2014 du comité interministériel chargé de la coordination et du suivi des activités de migration et développement, la mise en place d’une cellule diaspora chargée d’accompagner les Togolais de l’extérieur porteurs de projets dans leur mise en œuvre. On note également la désignation depuis 2015 des points focaux chargés de la diaspora dans les missions diplomatiques et consulaires du Togo, des tournées de rencontre avec la diaspora en 2013 et 2014, l’organisation des grandes assises de la diaspora en 2014 à Lomé, l’exemption de visa pour les Togolais de l’extérieur détenteurs d’une double nationalité, l’organisation des éditions de la semaine des « Réussites Diaspora » en 2016 et 2019, le lancement de la feuille de route du Gouvernement pour les Togolais de l’extérieur, l’élection des 77 Délégués pays suivie de l’installation officielle du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) et l’adoption de la loi sur le vote de la diaspora en 2019. C’est un organe technique d’appui du HCTE qui élabore des mesures et des stratégies en vue d’inciter et d’encourager les togolais résidant à l’étranger à réaliser des projets au Togo, à attirer des investissements vers notre pays et ainsi participer au développement économique, social et culturel du Togo et promouvoir son rayonnement dans le monde. Il est chargé d’inciter l’épargne des Togolais de l’Extérieur aux fins d’investissement au Togo, de favoriser l’émergence de groupes d’investisseurs au sein de la communauté togolaise de l’étranger, de mobiliser des investisseurs et autres partenaires internationaux. Procédant au lancement, le ministre en charge des Togolais de l’Extérieur a rappelé l’importance de l’implication plus adéquate des Togolais de l’Extérieur dans le processus du développement conformément à la vision de la Feuille de Route du gouvernement en faveur de la diaspora togolaise présentée le 1er avril 2019. Robert Dussey a de même invité les membres de la diaspora togolaise à s’approprier le Guichet Diaspora et d’en faire un véritable outil collectif de promotion de leurs projets et investissements au Togo. Prof Dussey a ensuite relevé que l’évolution des transferts financiers représentent près de 8% du PIB et estimés à 451 millions de dollars US en 2018, 458 millions de dollars US en 2019 et 441 millions de dollars US en 2020. Par ailleurs, il a mentionné l’impact de la pandémie de la Covid-19 qui pèse sur la mise en œuvre des projets prévus par le gouvernement en faveur de la diaspora. « Afin de relever le défi de la mobilisation des ressources et atouts des Togolais de l’Extérieur malgré cette crise sanitaire mondiale affectant les diasporas africaines, les intervenants, après un rappel des multiples initiatives en faveur de la diaspora togolaise ont présenté le Guichet Diaspora et le programme d’actions pour le renforcement des contributions des Togolais de l’Extérieur au Plan Togo 2025 ainsi que les différentes approches de contributions de la diaspora togolaise au développement des communes du Togo », a déclaré Prof Dussey. Plusieurs initiatives sont annoncées pour l’avenir. Pour l’année 2021, deux projets phares du plan d’actions notamment le recensement des Togolais de l’Extérieur et le répertoire des entrepreneurs et des investisseurs issus de la diaspora seront mis en œuvre. Au titre des années 2022 et 2023, le programme d’actions vise à mettre en œuvre divers projets dont la plateforme de placement des Togolais de l’Extérieur dans les structures publiques nationales et internationales et dans les multinationales, les outils de suivi des contributions et de facilitation des projets et des investissements de la diaspora au Togo, (l’Observatoire de la Diaspora Togolaise, le Guide des facilitations aux projets des Togolais de l’Extérieur au service du développement, le Guide des Dispositifs d’appui et d’accès aux financements). On apprend qu’un Incubateur dédié à la diaspora togolaise, une plateforme d’appui aux partenariats portés par la diaspora togolaise dans le cadre de la coopération décentralisée avec les communes togolaises et d’autres programmes internationaux ainsi que la préparation de la création du Fonds d’Investissement des Togolais de l’Extérieur (FITEX) seront aussi traduits dans les faits.
Développement : le gouvernement dans une démarche inclusive avec les Togolais de l’extérieur
Au regard de l’importance de la contribution de la diaspora au développement économique et social de notre pays, le gouvernement a mis en place des mécanismes et institution en faveur des Togolais de l’Extérieur. Cette volonté du gouvernement s’est manifestée par la mise en place d’un cadre formel au profit de la diaspora. D’abord le Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur (HCTE) qui est une structure permanente d’échanges et d’initiatives visant à créer une synergie d’action entre les Togolais de l’extérieur, le gouvernement et les concitoyens vivant au pays. Désormais, le pays dispose d’un organe technique d’appui au HCTE, dénommé Guichet Diaspora. Ce mécanisme définit les stratégies et les mesures pour inciter les Togolais résidant à l’étranger à s’impliquer davantage dans les processus de développement à travers des projets socioéconomique et culturel. A cet effet, le gouvernement a inscrit à son agenda pour le compte de l’année en cours le recensement des Togolais de l’extérieur et l’élaboration du répertoire des entrepreneurs et des investisseurs issus de la diaspora. Des actions sont également prévues au titre des années 2022 et 2023. Il s’agit entre autres du Programme d’action visant à mettre en œuvre des initiatives telles que le positionnement des Togolais de l’extérieur dans les structures publiques et internationales. Le gouvernement mettra en place des outils de suivi et de facilitation des projets et investissements de la diaspora. A cela s’ajoutent l’installation d’un incubateur dédié à la diaspora togolaise et d’une plateforme d’appui aux partenaires dans le cadre de la coopération décentralisée ainsi que la création d’un Fonds d’investissement des Togolais de l’Extérieur (FITEX). Ces actions viennent en complément à bien d’autres déjà engagées par le gouvernement togolais notamment le «Programme Diaspora » portant recours aux compétences des Togolais de l’Extérieur et le Comité interministériel chargé de la coordination et du suivi des activités de migration, la Semaine des « Réussites Diaspora », le droit de vote, l’exemption de visa pour les Togolais de l’extérieur détenteurs d’une double nationalité et des mesures fiscales pour faciliter la création d’entreprises. Ces différentes mesures ont fait du Togo un modèle en matière de dialogue et d’implication de la diaspora en Afrique. En février 2021, le Togo a d’ailleurs fait entendre sa voix sur cette base dans la politique africaine d’implication des Africains de par le monde dans le processus de développement intégral et durable du continent. Il y a un mois, le Togo a conclu une convention de partenariat avec la France pour la mise en œuvre du programme «Talents en Commun ». C’était à l’occasion d’une visite officielle du Président de la République à Paris. Cette convention vise à mobiliser les compétences de la diaspora au profit des pays africains notamment dans le secteur de l’économie numérique. Toutes ces démarches inclusives visent à impliquer les Togolais de l’Extérieur dans une dynamique de développement du pays qui a besoin de toutes ses filles et de tous ses fils aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Le Togo a un nouveau gouvernement
La nouvelle équipe gouvernementale du Premier Ministre, Cheffe du Gouvernement Victoire Tomégah-Dogbé est connue. La liste a été rendue publique ce jeudi 1er octobre 2020 à travers un décret du Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé. Le nouveau gouvernement de la République Togolaise compte trente-trois membres. Quatorze (14) nouveaux ministres font leur entrée au Gouvernement qui compte ainsi onze (11) femmes dont une femme au ministère des armées. Trois (3) ministres changent de postes, et trois (3) ministères sont rattachés à la présidence de la République. L’âge moyen du nouveau gouvernement tourne autour de 40 ans. Voici le nouvel exécutif togolais Ministre de l’action sociale, de la promotion de la femme et de l’alphabétisation : Mme Adjovi Lonlongno Apedo, épouse Anakoma Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires : Payadowa Boukpessi, ministre d’Etat. Ministre des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des togolais de l’extérieurs : Professeur Robert Dussey Ministre de l’agriculture, de l’élevage et du développement rurale : Antoine Lekpa Gbegbeni Ministre des armées : Mme Essozimna Marguerite Gnakadè Ministre du commerce, de l’industrie et de la consommation locale : Kodjo Adédzé Ministre de la communication, des médias, porte-parole du gouvernement : Prof Akodah Ayéwouadan Ministre de la culture et du tourisme : Kossi Lamadokou Ministre du désenclavement et des pistes rurales : Bouraïma Kanfitine Tchédé-Issa Ministre du développement à la base, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes : Mme Myriam de Souza-D’Almeida Ministre des droits de l’homme, de la formation à la citoyenneté, des relations avec les institutions de la République, porte-parole du gouvernement : Christian Trimua Ministre de l’eau et de l’hydraulique villageoise : Bolidja Tiem Ministre de l’économie et des finances : Sani Yaya Ministre de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière : Edem Kokou Tengué Ministre de l’économie numérique et de la transformation digitale : Cina Lawson Ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat : Prof Komla Dodzi Kokoroko Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche : Prof Majesté Ihou-Watéba Ministre de l’environnement et des ressources forestières : Katari Foli-Bazi Ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social : Gilbert Bawara Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation : Pius Agbétomey Ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins : Prof Moustafa Mijiyawa Ministre de la sécurité et de la protection civile : Général Damehame Yark Ministre des sports et des loisirs : Médecin-Commandant Kama Lidi Kedjaka Bessi Ministre des transports routiers, ferroviaire et aérien : Affoh Atcha-Dédji Ministre des travaux publics : Zouréhatou Tcha-Kondo, épouse Kassah-Traoré Ministre de l’urbanisme, de l’habitat et de la réforme foncière : Koffi Tsolenyanou Ministre délégué auprès du ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires, chargé du développement des territoires : Essomanam Edjéba Ministre délégué auprès du ministre des enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, chargé de l’enseignement technique et de l’artisanat : Eke Odin Ministre délégué auprès du ministre de la santé, de l’hygiène publique et de l’accès universel aux soins, chargé de l’accès universel aux soins : Mamessilé Akla Agba Assih Ministre Secrétaire général du Gouvernement : Kanka-Malik Natchaba Au titre de la Présidence de la République Ministre, Secrétaire général de la Présidence : Sandra Ablamba Johnson Ministre chargé de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel : Mazamesso Assih Ministre délégué auprès du Président de la République chargée de l’énergie et des mines : Mme Mawougno Aziablé Le ministère du plan et de la coopération est rattaché à la Présidence de la République Composition du nouveau gouvernement
Une Togolaise élue au Comité des droits de l’homme des Nations Unies
Ce 17 septembre 2020 s’est tenue au Siège des Nations Unies à New York, la 38e Réunion des Etats parties au Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Au cours de cette Réunion, une élection régulière et une élection partielle ont été organisées pour pourvoir certains postes au Comité des droits de l’homme. Au titre de l’élection régulière, Madame Kobauyah TCHAMDJA épouse KPATCHA, Magistrate, Directrice du Sceau, de la Nationalité et de l’Identité civile de la République togolaise, a été élue pour siéger au sein de ce Comité pour la période 2021-2024. Il convient de souligner que même si le Togo a adhéré au Pacte sus-indiqué depuis le 24 mai 1984, c’est la première fois qu’un expert togolais siégera au sein dudit Comité qui, aux termes de l’article 28 du Pacte, « est composé de dix-huit membres, ressortissants des Etats parties au présent Pacte, qui doivent être des personnalités de haute moralité et possédant une compétence reconnue dans le domaine des droits de l’homme ». Ainsi, à l’issue de deux tours de scrutins, neuf (09) experts ont été élus pour un mandat de quatre (04) ans qui débutera le 1er janvier 2021 et prendra fin le 31 décembre 2024. Il s’agit de : Madame Tania Maria ABDO ROCHELL, Paraguay (131 voix obtenues sur 171 votants); Monsieur Mahjoub EL HAIBA, Maroc (127 voix obtenues sur 171 votants); Monsieur José Manuel SANTOS PAIS, Portugal (119 voix obtenues sur 171 votants); Monsieur Changrok SOH, République de Corée (117 voix obtenues sur 171 votants); Monsieur Carlos GOMEZ MARTINEZ, Espagne (110 voix obtenues sur 171 votants); Madame Marcia V.J. KRAN,Canada (109 voix obtenues sur 171 votants); Madame Kobauyah TCHAMDJA KPATCHA, Togo (108 voix obtenues sur 171 votants); Madame Imeru Tamerat YIGEZU, Ethiopie (99 voix obtenues sur 171 votants); Madame Wafaa Ashraf Moharram BASSIM, Egypte (84 voix obtenues sur 155 votants). Au titre de l’élection partielle organisée au cours de cette 38e réunion pour pourvoir un siège devenu vacant au sein dudit Comité suite à la démission, le 31 décembre 2019, d’un de ses membres, Monsieur David MOORE (Etats Unis) a été élu en obtenant 101 voix sur les 164 votants pour occuper ledit siège pour le reste du mandat qui s’expirera le 31 décembre 2020. Enfin, à titre de rappel, les membres du Comité des droits de l’homme sont élus et siègent à titre individuel. Le Comité tient ses sessions à Genève et étudie les rapports présentés par les 173 Etats parties au Pacte. Il leur adresse ses propres rapports, ainsi que toutes observations générales qu’il jugerait appropriées. Pour plus d’informations sur le travail de ce Comité, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://www.ohchr.org/FR/HRBodies/CCPR/Pages/CCPRIndex.aspx New York, le 17 septembre 2020.
Réouverture de l’Aéroport au Togo : Nouvelles dispositions à respecter
Le gouvernement porte à la connaissance de l’ensemble des usagers du transport aérien de la réouverture des frontières aériennes togolaises et de la reprise des vols domestiques et internationaux à compter du 1er août 2020. Tout savoir sur voyage.gouv.tg.
Les jeunes francophones prennent la parole pour bâtir leur
Depuis le 13 mai 2020 plus de 4800 jeunes issus de l’ensemble des territoires francophones ont pris la parole pour exprimer les ressorts de leur identité francophone ainsi que leurs préoccupations et besoins dans divers domaines qui selon eux sont essentiels pour construire la Francophonie de l’avenir. Téléchargé le communiqué de presse
Aux Nations Unies, l’Assemblée générale vote, sans séance plénière !
Conformément à sa Décision 74/557 en date du 29 mai 2020 intitulée : « Procédure relative à la tenue d’élections au scrutin secret pendant la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19), sans qu’une séance plénière ne soit organisée », l’Assemblée générale des Nations Unies a organisé simultanément un triple scrutin à bulletins secrets au siège des Nations Unies, les 17 et 18 juin 2020. Au titre du premier scrutin, l’Assemblée était appelée à élire le Président de sa 75e session pour un mandat d’un (01) an qui débutera en septembre 2020 et finira en septembre 2021. Ainsi, à l’issue de l’unique tour de scrutin tenu le 17 juin, Son Excellence Monsieur Volkan BOZKIR, actuel Président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement de la Turquie et candidat unique présenté audit poste par le Groupe des Etats de l’Europe occidentale et autres Etats, a été élu en obtenant 178 voix des 192 votants. Le même jour et dans le cadre du second scrutin relatif à l’élection des 18 Etats membres devant siéger au Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) pour la période 2021-2023, les Etats suivants ont été élus au terme de l’unique tour de scrutin. Il s’agit de : Nigéria (191 voix), Libéria (190 voix), Iles Salomon (187 voix), Indonésie (186 voix), Bulgarie (186 voix), Japon (185 voix), Madagascar (184 voix), Libye (182 voix), Argentine (182 voix), Portugal (182 voix), Guatemala (181 voix), Zimbabwe (181 voix), Mexique (180 voix), Bolivie (179 voix), France (179 voix), Autriche (178 voix), Allemagne (172 voix) et Royaume Uni (172 voix). Il convient de noter que ces 18 pays remplaceront ceux (y compris le Togo), dont le mandat de 3 ans au sein de ce Conseil expirera le 31 décembre 2020. S’agissant du troisième scrutin, l’Assemblée générale a élu 4 Etats membres qui siègeront au Conseil de sécurité des Nations Unies en qualité de membres non permanents de cet Organe pour une période de deux ans qui débutera le 1er janvier 2021 et prendra fin le 31 décembre 2022. Aussi, à l’issue du premier tour, le Mexique (187 voix), l’Inde (184 voix), Norvège (130) et l’Irlande (128 voix), ont-ils été élus. Aucun des deux candidats en lice n’ayant pu réunir la majorité absolue requise pour remporter l’unique siège à pourvoir au Conseil par le Groupe africain au cours de ladite période, un deuxième tour de scrutin a été organisé ce 18 juin pour départager le Kenya et Djibouti. Au terme de ce deuxième tour, le Kenya a remporté ledit siège par 129 voix obtenues sur les 191 votants. Enfin, notons que c’est S.E.M. Franck Kokou KPAYEDO, Ambassadeur, Représentant permanent du Togo auprès des Nations Unies, qui a exprimé les voix du Gouvernement togolais au cours de ces élections qui se sont déroulées dans le respect des mesures barrières et de distanciations sociales édictées par les Autorités de l’Etat de New York dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus (COVID-19). New York, le 18 juin 2020.