Ce 24 juin 2021 lors de la 29e Réunion des Etats parties à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale qui s’est tenue à New York au Siège des Nations Unies, Madame Mazalo TEBIE épouse AMOUSSOU-KOUETETE, Directrice du Genre et des droits de la femme a été élue en qualité de membre du Comité pour l’élimination de la discrimination raciale pour un mandat de quatre (04) ans qui débutera le 20 janvier 2022 et prendra fin le 19 janvier 2026. Un seul tour de scrutin a permis de départager les 11 candidats qui étaient en lice. Ainsi, à l’issue dudit tour, les neuf (09) experts suivants, par pays, ont été élus et siégeront au sein de ce Comité pour la période susmentionnée. Il s’agit de : Monsieur Bakari Sidiki DIABY, Côte d’Ivoire; Madame Régine ESSENEME, Cameroun; Monsieur Gǘn KUT, Turquie; Madame Gay MCDOUGALL, États-Unis; Madame Chinsung CHUNG, République de Corée; Monsieur Yeung Kam John YEUNG SIK YUEN, Maurice; Monsieur Nourredine AMIR, Algérie; Madame Mazalo TEBIE, Togo; Monsieur Michal BALCERZAK, Pologne. Pour rappel, le Togo a adhéré, dès le 1er septembre 1972, à la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale. Celle-ci a été adoptée à New York le 21 décembre 1965 par l’Assemblée générale des Nations unies et est entrée en vigueur le 4 janvier 1969. Elle compte à ce jour 182 Etats parties. Aux termes de l’article 8 de ladite Convention, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale est composé de dix-huit (18) experts connus pour leur haute moralité et leur impartialité, qui sont élus par les Etats parties parmi leurs ressortissants et qui siègent à titre individuel, compte tenu d’une répartition géographique équitable et de la représentation des différentes formes de civilisation ainsi que des principaux systèmes juridiques. Outre l’examen des rapports qui lui sont soumis par les Etats parties, ce Comité a pour mission de soumettre chaque année à l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies, par l’intermédiaire du Secrétaire général, un rapport sur ses activités et peut faire des suggestions et des recommandations d’ordre général fondées sur l’examen des rapports et des renseignements reçus des Etats parties. Il porte ces suggestions et recommandations d’ordre général à la connaissance de l’Assemblée générale avec, le cas échéant, les observations des Etats parties. Notons qu’avant l’élection de Madame TEBIE et à cette date, trois (03) Experts togolais siègent à titre individuel au sein du comité des droits de l’enfant, du sous-comité sur la prévention de la torture et du comité des droits de l’homme. Enfin, tout comme les autres Organes institués par les traités relatifs aux droits de l’homme, le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale tient ses sessions à Genève. Pour plus d’informations sur le travail de ce Comité, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://www.ohchr.org/fr/hrbodies/cerd/pages/cerdindex.aspx. New York, le 24 juin 2021.
Aux Nations Unies, l’Assemblée générale vote, sans séance plénière !
Conformément à sa Décision 74/557 en date du 29 mai 2020 intitulée : « Procédure relative à la tenue d’élections au scrutin secret pendant la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19), sans qu’une séance plénière ne soit organisée », l’Assemblée générale des Nations Unies a organisé simultanément un triple scrutin à bulletins secrets au siège des Nations Unies, les 17 et 18 juin 2020. Au titre du premier scrutin, l’Assemblée était appelée à élire le Président de sa 75e session pour un mandat d’un (01) an qui débutera en septembre 2020 et finira en septembre 2021. Ainsi, à l’issue de l’unique tour de scrutin tenu le 17 juin, Son Excellence Monsieur Volkan BOZKIR, actuel Président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement de la Turquie et candidat unique présenté audit poste par le Groupe des Etats de l’Europe occidentale et autres Etats, a été élu en obtenant 178 voix des 192 votants. Le même jour et dans le cadre du second scrutin relatif à l’élection des 18 Etats membres devant siéger au Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) pour la période 2021-2023, les Etats suivants ont été élus au terme de l’unique tour de scrutin. Il s’agit de : Nigéria (191 voix), Libéria (190 voix), Iles Salomon (187 voix), Indonésie (186 voix), Bulgarie (186 voix), Japon (185 voix), Madagascar (184 voix), Libye (182 voix), Argentine (182 voix), Portugal (182 voix), Guatemala (181 voix), Zimbabwe (181 voix), Mexique (180 voix), Bolivie (179 voix), France (179 voix), Autriche (178 voix), Allemagne (172 voix) et Royaume Uni (172 voix). Il convient de noter que ces 18 pays remplaceront ceux (y compris le Togo), dont le mandat de 3 ans au sein de ce Conseil expirera le 31 décembre 2020. S’agissant du troisième scrutin, l’Assemblée générale a élu 4 Etats membres qui siègeront au Conseil de sécurité des Nations Unies en qualité de membres non permanents de cet Organe pour une période de deux ans qui débutera le 1er janvier 2021 et prendra fin le 31 décembre 2022. Aussi, à l’issue du premier tour, le Mexique (187 voix), l’Inde (184 voix), Norvège (130) et l’Irlande (128 voix), ont-ils été élus. Aucun des deux candidats en lice n’ayant pu réunir la majorité absolue requise pour remporter l’unique siège à pourvoir au Conseil par le Groupe africain au cours de ladite période, un deuxième tour de scrutin a été organisé ce 18 juin pour départager le Kenya et Djibouti. Au terme de ce deuxième tour, le Kenya a remporté ledit siège par 129 voix obtenues sur les 191 votants. Enfin, notons que c’est S.E.M. Franck Kokou KPAYEDO, Ambassadeur, Représentant permanent du Togo auprès des Nations Unies, qui a exprimé les voix du Gouvernement togolais au cours de ces élections qui se sont déroulées dans le respect des mesures barrières et de distanciations sociales édictées par les Autorités de l’Etat de New York dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus (COVID-19). New York, le 18 juin 2020.
Le Togo assume la présidence du Groupe africain aux Nations Unies
Du 1er au 31 janvier 2020, le Togo assume à New York, la présidence du Groupe des Etats africains membres de l’Organisation des Nations Unies. Une cérémonie de passation de services a été organisée en ce sens ce vendredi 03 janvier 2020 dans les locaux de la Mission Permanente d’Observation de l’Union africaine auprès des Nations Unies. A cette occasion, S.E.M. Dee-Maxwell Saah Kemayah, Ambassadeur, Représentant permanent du Libéria auprès des Nations Unies et président du Groupe africain pour le mois de décembre 2019, a passé le témoin à son successeur, S.E.M. Franck Kokou KPAYEDO, Ambassadeur, Représentant permanent du Togo auprès des Nations Unies et président du Groupe pour le mois de janvier 2020. Au cours de son mandat, S.E.M. KPAYEDO, entre autres, convoquera et présidera les réunions du Groupe africain, coordonnera la formulation des positions du Groupe et s’exprimera le cas échéant en son nom lors de certaines réunions qui se dérouleront au siège des Nations Unies. Durant ce mandat, le Togo, avec le soutien et la collaboration de la Mission permanente d’observation de l’Union africaine et des autres États africains membres des Nations Unies, compte œuvrer pour maintenir et renforcer l’unité et la cohésion du groupe africain sur toutes les questions intéressant le continent et qui seront discutées aux Nations Unies au cours de ce mois de janvier, tout en veillant à protéger et à renforcer l’intérêt et les objectifs communs du Groupe des pays africains au sein de l’Instance onusienne. Il s’efforcera également de régler, à titre prioritaire, certaines questions en suspens qui présentent un intérêt particulier pour le Groupe notamment l’élargissement du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) afin d’assurer une plus grande représentativité de l’Afrique au sein de cet important Organe. Il entend également poursuivre les efforts pour renforcer la synergie d’action entre Addis-Abeba et New York afin de faire progresser l’intérêt de l’Afrique aux Nations Unies. De même, le Togo veillera à ce que les priorités pour 2020 que le président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Son Excellence le professeur Tijjani Muhammad-Bande, présentera aux Etats membres au cours de ce mois, intègrent les priorités de l’Afrique, et travaillera avec son Bureau et le Secrétariat général des Nations Unies, pour garantir le règlement des questions intéressant le Groupe africain. Enfin, pour rappel, le Groupe africain aux Nations Unies est composé des 54 États membres de l’Union africaine aux Nations Unies. Le bloc coordonne ses efforts sur divers sujets, allant de la santé et de la migration aux questions de paix et de sécurité. Il se réunit régulièrement pour recevoir des briefings des invités et des fonctionnaires des Nations Unies et discuter des résolutions et des sujets de l’ONU afin de parvenir à une position africaine commune. Le groupe est présidé par un ambassadeur d’un État membre, le poste étant en rotation tous les mois. La mission d’observation de l’Union africaine sert de secrétariat de coordination pour le groupe en organisant des réunions, en appuyant le président et, d’une manière générale, en fournissant une assistance logistique et administrative le cas échéant. New York, le 03 janvier 2020.
A l’ONU, la Cour internationale de Justice présente son rapport annuel à l’Assemblée générale
Ce 30 octobre 2019, au siège des Nations Unies à New York, le Président de la Cour internationale de Justice (CIJ), le Juge Abdulqawi Ahmed Yusuf (Somalie), a présenté à l’Assemblée générale des Nations Unies, réunie en séance plénière, le rapport annuel de son Institution qui porte sur l’activité judiciaire, administrative et diplomatique de la Cour pour la période du 1er août 2018 au 31 juillet 2019 (voir le document Réf : A/74/4). Organe judiciaire principal de l’Organisation des Nations Unies qui a son siège à la Haye aux Pays-Bas, la CIJ a été instituée en juin 1945 par la Charte des Nations Unies et a entamé ses activités en avril 1946. Composée de 15 Juges élus pour neuf ans par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies, la Cour est la seule juridiction internationale de caractère universel à compétence générale. Ainsi, au titre de sa compétence en matière contentieuse, la Cour est amenée à trancher les différends que les Etats lui soumettent librement dans l’exercice de leur souveraineté. De même, exerçant sa compétence en matière consultative, cette juridiction peut donner des avis consultatifs sur saisine des autres Organes principaux des Nations Unies ou de certaines autres Organisations internationales listées au paragraphe 2 de l’article 96 de la Charte. Si les 193 Etats Membres de l’ONU sont d’office Parties au Statut de la CIJ, 74 de ces Etats, dont le Togo, ont à ce jour fait une déclaration reconnaissant la juridiction obligatoire de la Cour, conformément aux paragraphes 2 et 3 de l’article 36 de son statut. Dans sa déclaration liminaire devant l’Assemblée générale, le Président de la CIJ a relevé qu’au cours de la période considérée, la Cour a connu une activité judiciaire particulièrement intense. Ainsi, elle a rendu des arrêts dans trois affaires contentieuses, donné son avis consultatif sur les effets juridiques de la séparation de l’archipel des Chagos de Maurice en 1965 sur demande de l’Assemblée générale et rendu 16 ordonnances. Dans le cadre du débat général qui a suivi la présentation du rapport de la CIJ, S.E.M. Kokou KPAYEDO, Ambassadeur, Représentant permanent, tout en saluant le travail de la Cour, a rappelé que pour le Togo, la Cour joue un rôle primordial dans le maintien et le renforcement de l’état de droit dans le monde et qu’elle représente un rouage essentiel du mécanisme de règlement pacifique des différends inter-étatiques établi par la Charte. Aussi, a-t-il informé l’Assemblée générale que le 12 avril 2019, le Gouvernement togolais a déposé auprès du Secrétaire général des Nations Unies, sa déclaration faite conformément aux dispositions pertinentes de l’article 287 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 et au terme de laquelle le Togo a choisi la Cour internationale de Justice comme l’un des deux moyens judiciaires à sa disposition pour le règlement d’éventuels différends relatifs à l’interprétation ou à l’application de la Convention de Montego Bay. Il a enfin souligné que notre pays est aussi Partie à plusieurs autres instruments internationaux qui prévoient le recours à cette haute Juridiction en cas de différends liés à l’interprétation desdits instruments. Pour plus d’informations sur le travail de la Cour internationale de la Justice, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://www.icj-cij.org/fr
LES NATIONS UNIES HONORENT LE TOGO
Ce 24 mai 2019 au siège des Nations unies à New York, le Secrétaire général des Nations Unies, S.E.M. Antonio Guterres a présidé une cérémonie solennelle au cours de laquelle deux soldats togolais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) ont été décorés parmi les 98 soldats honorés de la médaille Dag Hammarkjöld à titre posthume. Au cours de cette cérémonie empreinte d’émotion, le Secrétaire général a salué le courage de tous les casques bleus déployés à travers le monde, tout en rappelant la dangerosité de ces différentes missions pour les soldats de maintien de la paix. A cette occasion, il a remis à S.E.M. Kokou KPAYEDO, Ambassadeur, Représentant permanent du Togo auprès des Nations unies, la médaille honorant à titre posthume, chacun des deux Caporaux Yao Agoudah et Idrissou Tchatakoura, décédés l’année dernière au Mali. Selon le Chef de l’ ONU, plus de 3 800 casques bleus militaires, policiers et civils ont perdu la vie depuis que cette Organisation a déployé la première de ses 72 missions de maintien de la paix en 1948. Pour rappel, le Togo est 16e plus important contributeur de personnel aux opérations de maintien de la paix des Nations unies. Il fournit actuellement plus de 1 400 militaires et policiers aux opérations de maintien de la paix au Mali, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, en Haïti, au Mali, au Soudan, au Sud-Soudan et au Sahara occidental. La journée internationale des casques bleus est célébrée chaque année le 29 mai.
LE TOGO RÉAFFIRME SA CONFIANCE DANS LES BUTS ET PRINCIPES DE LA CHARTE DES NATIONS UNIES
Le Togo réaffirme sa confiance dans les buts et principes de la Charte des Nations Unies et souligne l’importance et la pertinence du multilatéralisme et du droit international ; Dans sa résolution A/RES/73/127 en date du 19 décembre 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré qu’à compter de sa 73e session, le 24 avril sera la Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix. En application de cette résolution, la Présidente de l’Assemblée générale, Madame Maria Fernanda Espinosa Garcés organise ce 24 avril 2019 au Siège des Nations Unies à New York, une réunion plénière de haut niveau en vue de célébrer et de promouvoir cette Journée internationale, avec la participation du Secrétaire général de cette Institution, des Etats membres, des Etats non membres observateurs de l’Organisation des Nations Unies (ONU), des organismes des Nations Unies et des autres organisations internationales et régionales, ainsi que de la société civile et des organisations non gouvernementales. Le Togo, qui est membre de l’ONU depuis le 20 septembre 1960 et qui est également membre de plusieurs autres organisations internationales, régionales et sous régionales, a saisi l’occasion de cette première célébration pour s’exprimer à la tribune des Nations Unies, par la voix de son Ambassadeur, Répresentant Permanent, S.E.M. Kokou KPAYEDO, pour réaffirmer l’importance et la pertinence du multilatéralisme et du droit international et réitérer la confiance du Gouvernement et du peuple togolais dans les buts et principes énoncés dans la Charte des Nations Unies. Il convient de noter que le Togo est un pays contributeur de troupes aux différentes missions de maintien de la paix des Nations Unies et a également occupé à deux reprises un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité pour les périodes 1982-1983 et 2012-2013. De plus, il est actuellement membre du Conseil des droits de l’homme et du Conseil économique et social des Nations Unies. Ainsi, pour Monsieur KPAYEDO, le Togo continuera de toujours privilégier au sein de ces Instances et de l’Assemblée générale, une approche fondée sur le multilatéralisme et la diplomatie qui pourrait permettre d’accomplir des progrès autour des trois grands axes de l’Organisation des Nations Unies, à savoir le développement durable, la paix, la sécurité et les droits de l’homme. New York, le 25 avril 2019. Informations complémentaires (intégralité de l’Intervention de l’Ambassadeur Kokou Kpayedo) : Déclaration prononcée ce 25 avril 2019 par l’Ambassadeur Kokou Kpayedo lors de la réunion plénière de haut niveau pour célébrer la première Journée internationale du multilatéralisme et de la diplomatie au service de la paix.
UNE TOGOLAISE AU SERVICE DE LA PAIX
Le rôle du Togo au sein de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) est très important. Le pays contribue à la mission de pacification avec ses soldats, ses médecins, ses infirmiers, ses policiers son personnel civil et ses VNU (volontaires des Nations Unies). C’est le cas d’Ayaba Lonlon Vendome. Elle est bénévole des Nations Unies depuis 2016. Elle est devenue responsable au Centre régional des opérations conjointes (RJOC) de le Minusma. Son travail consiste à collecter et à analyser des informations et à tenir les responsables de la mission informés de tous les aspects liés à la situation au Mali. Elle est également chargée de la coordination des missions sur le terrain, évacuations médicales de Mopti vers d’autres régions, notamment. La Togolaise intervient également en cas de crise en alertant le personnel de l’ONU et en les documentant pour les prises de décisions importantes. ‘Travailler est certes difficile dans ce contexte, mais c’est ainsi que vous grandissez et que vous vous améliorez’, confie-t-elle. Elle compte rester au service de l’ONU en espérant que la paix revienne très vite au Mali. La Minusma vient de dresser son portrait sur son portail.
SE RASSEMBLER AUTOUR DES DÉFIS COMMUNS
Le chef de la diplomatie togolaise, Robert Dussey, est intervenu jeudi en fin de journée à la tribune des Nations Unies. Un discours prononcé au nom du président Faure Gnassingbé. ‘Le monde est pluriel et multipolaire. Tenir compte de cette évidence élargira, à coup sûr, la base de légitimité et l’efficacité de notre Organisation’, a déclaré M. Dussey dont le pays soutient le principe d’une décentralisation de l’exercice des responsabilités au niveau des Nations Unies pour mettre l’institution en phase avec la réalité du monde. L’ONU se réforme, certes, mais pas assez vite. ‘C’est moins un souhait qu’une nécessité. Le monde a évolué, de nouveaux problèmes et nouveaux acteurs ont émergé, la planète est aujourd’hui en souffrance, l’extrémisme violent et le terrorisme menacent le monde, de nouvelles formes de responsabilité sont apparues (…) Les Nations Unies, en tant que pôle d’exercice de la responsabilité collective, doit se mettre à jour (…) si elle veut efficacement jouer son rôle d’institution de service à la communauté humaine’, a souligné le ministre. Il s’est longuement étendu sur les défis auxquels l’Afrique fait face. Les changements climatiques, le terrorisme, l’extrémisme, l’intolérance religieuse la pauvreté, la migration Comme c’est l’usage lors d’un discours devant l’Assemblée générale, Robert Dussey a commenté la situation au Togo en mettant en relief la politique menée par le président Faure Gnassingbé qui souhaite parvenir au stade de pays à revenu intermédiaire, économiquement, socialement et démocratiquement stable et ouvert aux sollicitations du monde. Cette stratégie s’articule autour du Programme National de Développement (PND), adopté récemment. Mais il ne saurait y avoir de développement et de prospérité sans renforcement de la démocratie. ‘Le Togo poursuit résolument son processus de réformes constitutionnelles et institutionnelles en vue de consolider les acquis démocratiques et de garantir les droits et libertés à tous. Le gouvernement, dans cette perspective, déploie des efforts pour une issue définitive et durable aux soubresauts politiques que le pays a connus ces derniers mois, en continuant de rassembler la classe politique et la société civile autour des défis et des objectifs communs de paix, de progrès social et humain’, a déclaré M. Dussey. L’occasion pour le ministre de remercier la Cedeao qui s’est engagé pour une sortie de crise.
LE RÔLE EXEMPLAIRE DU TOGO AU MALI
Des contingents togolais sont présents au sein de la Minusma, Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali, depuis la création de cette force il y a 6 ans. Le Togo fournit notamment du personnel médical et des policiers. Ces hommes appartiennent aux unités d’UNPOL, la police des Nations Unies chargée d’assurer la sécurité des villes et des villages au Mali et de garantir la protection des civils dans tout le pays. Chaque jour, des patrouilles sont conduites en collaboration avec la police malienne. L’expertise des Togolais a largement contribué à ramener le calme. Leur action est régulièrement saluée par les responsables de l’ONU.
ENTRETIEN ENTRE LE PRÉSIDENT TOGOLAIS ET LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU
Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, s’est entretenu jeudi avec le Président de la République togolais S.E.M. Faure Gnassingbé. M. Guterres s’est félicité des progrès accomplis concernant les réformes politiques, institutionnelles et constitutionnelles, notamment dans le cadre du dialogue inter-togolais, indique-t-on de source officielle onusienne à New-York. Il a encouragé le Togo à poursuivre le dialogue politique interne en vue des élections législatives prévues en 2018. Le secrétaire général et le président togolais ont également évoqué les questions liées aux menaces terroristes et à l’extrémisme violent en Afrique de l’Ouest. António Guterres a réaffirmé la volonté des Nations Unies de continuer à accompagner les pays de la sous-région dans la lutte contre ces fléaux.