Dans son efficiente stratégie de lutte contre la pandémie au Coronavirus, les Etats-Unis font régulièrement des recommandations aux américains qui veulent voyager à l’étranger. Dans la dernière mise à jour des avertissements aux voyageurs en direction d’une centaine de pays dans le monde, dont plusieurs en Afrique, le département d’État américain, vient d’assouplir ses directives notamment en qui concerne l’Afrique . A travers un système de classement en quatre catégories : des pays les plus sûrs au Niveau 1, aux pays les moins sûrs classés au Niveau 4, le Togo fait partie des 6 pays africains classés au Niveau 1. A ce Niveau 1 où on recommande aux voyageurs américains de “Prendre les précautions d’usage”, les USA n’ont répertorié que 11 pays dans le monde. Côté africain à ce niveau plus rassurant , on retrouve aux côté du Togo, d’ autres pays africains comme le Sénégal, la Gambie, le Ghana et le Malawi. Plus d’une vingtaine de pays africains restent tout de même sur la liste rouge des USA qui ont pendant longtemps déconseillé la plupart des destinations africaines au motif de Covid-19. Sur la cinquantaine d’Etats africains, hormis les six pays les plus sûrs, ce nouveau classement du Département américain place 14 autres pays au Niveau 2, celui pour lequel on recommande une “Prudence accrue”. L’on retrouve à ce Niveau 2 des pays comme le Maroc, Djibouti, le Libéria, le Bénin, la Mauritanie et le Cameroun. Dans la catégorie des pays rangés au Niveau 3 avec comme recommandation de “Reconsidérer le voyage”, on retrouve des pays comme le Niger, le Burundi et le Tchad. Enfin au Niveau 4 de ce Classement où les voyages restent toujours déconseillés par les USA, on retrouve 21 pays d’Afrique. Ces nouvelles directives du Bureau des affaires consulaires du Département d’Etat américain qui classe le Togo parmi les 11 pays les plus sûrs au monde, viennent une fois encore témoigner du leadership du Président togolais et de l’efficace gestion et coordination de la riposte contre le coronavirus. Il y a quelques mois, c’est un autre organisme indépendant australien, le Lowe Institut qui classait le Togo parmi les 15 pays au monde où la lutte contre la pandémie a été la mieux gérée. Le mois dernier, une autre grande puissance, la Grande Bretagne classait également le Togo dans sa Zone Orange, des pays les moins risqués pour les voyageurs britanniques Pour revenir aux directives du Département américain, il faut rappeler qu’elles font suite à la mise à jour de celles des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) qui recommandent aux Américains de ne voyager qu’après avoir entièrement reçu leurs doses de vaccination.
Une Togolaise élue au Comité des droits de l’homme des Nations Unies
Ce 17 septembre 2020 s’est tenue au Siège des Nations Unies à New York, la 38e Réunion des Etats parties au Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Au cours de cette Réunion, une élection régulière et une élection partielle ont été organisées pour pourvoir certains postes au Comité des droits de l’homme. Au titre de l’élection régulière, Madame Kobauyah TCHAMDJA épouse KPATCHA, Magistrate, Directrice du Sceau, de la Nationalité et de l’Identité civile de la République togolaise, a été élue pour siéger au sein de ce Comité pour la période 2021-2024. Il convient de souligner que même si le Togo a adhéré au Pacte sus-indiqué depuis le 24 mai 1984, c’est la première fois qu’un expert togolais siégera au sein dudit Comité qui, aux termes de l’article 28 du Pacte, « est composé de dix-huit membres, ressortissants des Etats parties au présent Pacte, qui doivent être des personnalités de haute moralité et possédant une compétence reconnue dans le domaine des droits de l’homme ». Ainsi, à l’issue de deux tours de scrutins, neuf (09) experts ont été élus pour un mandat de quatre (04) ans qui débutera le 1er janvier 2021 et prendra fin le 31 décembre 2024. Il s’agit de : Madame Tania Maria ABDO ROCHELL, Paraguay (131 voix obtenues sur 171 votants); Monsieur Mahjoub EL HAIBA, Maroc (127 voix obtenues sur 171 votants); Monsieur José Manuel SANTOS PAIS, Portugal (119 voix obtenues sur 171 votants); Monsieur Changrok SOH, République de Corée (117 voix obtenues sur 171 votants); Monsieur Carlos GOMEZ MARTINEZ, Espagne (110 voix obtenues sur 171 votants); Madame Marcia V.J. KRAN,Canada (109 voix obtenues sur 171 votants); Madame Kobauyah TCHAMDJA KPATCHA, Togo (108 voix obtenues sur 171 votants); Madame Imeru Tamerat YIGEZU, Ethiopie (99 voix obtenues sur 171 votants); Madame Wafaa Ashraf Moharram BASSIM, Egypte (84 voix obtenues sur 155 votants). Au titre de l’élection partielle organisée au cours de cette 38e réunion pour pourvoir un siège devenu vacant au sein dudit Comité suite à la démission, le 31 décembre 2019, d’un de ses membres, Monsieur David MOORE (Etats Unis) a été élu en obtenant 101 voix sur les 164 votants pour occuper ledit siège pour le reste du mandat qui s’expirera le 31 décembre 2020. Enfin, à titre de rappel, les membres du Comité des droits de l’homme sont élus et siègent à titre individuel. Le Comité tient ses sessions à Genève et étudie les rapports présentés par les 173 Etats parties au Pacte. Il leur adresse ses propres rapports, ainsi que toutes observations générales qu’il jugerait appropriées. Pour plus d’informations sur le travail de ce Comité, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://www.ohchr.org/FR/HRBodies/CCPR/Pages/CCPRIndex.aspx New York, le 17 septembre 2020.
Les jeunes francophones prennent la parole pour bâtir leur
Depuis le 13 mai 2020 plus de 4800 jeunes issus de l’ensemble des territoires francophones ont pris la parole pour exprimer les ressorts de leur identité francophone ainsi que leurs préoccupations et besoins dans divers domaines qui selon eux sont essentiels pour construire la Francophonie de l’avenir. Téléchargé le communiqué de presse
Aux Nations Unies, l’Assemblée générale vote, sans séance plénière !
Conformément à sa Décision 74/557 en date du 29 mai 2020 intitulée : « Procédure relative à la tenue d’élections au scrutin secret pendant la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19), sans qu’une séance plénière ne soit organisée », l’Assemblée générale des Nations Unies a organisé simultanément un triple scrutin à bulletins secrets au siège des Nations Unies, les 17 et 18 juin 2020. Au titre du premier scrutin, l’Assemblée était appelée à élire le Président de sa 75e session pour un mandat d’un (01) an qui débutera en septembre 2020 et finira en septembre 2021. Ainsi, à l’issue de l’unique tour de scrutin tenu le 17 juin, Son Excellence Monsieur Volkan BOZKIR, actuel Président de la Commission des Affaires étrangères du Parlement de la Turquie et candidat unique présenté audit poste par le Groupe des Etats de l’Europe occidentale et autres Etats, a été élu en obtenant 178 voix des 192 votants. Le même jour et dans le cadre du second scrutin relatif à l’élection des 18 Etats membres devant siéger au Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) pour la période 2021-2023, les Etats suivants ont été élus au terme de l’unique tour de scrutin. Il s’agit de : Nigéria (191 voix), Libéria (190 voix), Iles Salomon (187 voix), Indonésie (186 voix), Bulgarie (186 voix), Japon (185 voix), Madagascar (184 voix), Libye (182 voix), Argentine (182 voix), Portugal (182 voix), Guatemala (181 voix), Zimbabwe (181 voix), Mexique (180 voix), Bolivie (179 voix), France (179 voix), Autriche (178 voix), Allemagne (172 voix) et Royaume Uni (172 voix). Il convient de noter que ces 18 pays remplaceront ceux (y compris le Togo), dont le mandat de 3 ans au sein de ce Conseil expirera le 31 décembre 2020. S’agissant du troisième scrutin, l’Assemblée générale a élu 4 Etats membres qui siègeront au Conseil de sécurité des Nations Unies en qualité de membres non permanents de cet Organe pour une période de deux ans qui débutera le 1er janvier 2021 et prendra fin le 31 décembre 2022. Aussi, à l’issue du premier tour, le Mexique (187 voix), l’Inde (184 voix), Norvège (130) et l’Irlande (128 voix), ont-ils été élus. Aucun des deux candidats en lice n’ayant pu réunir la majorité absolue requise pour remporter l’unique siège à pourvoir au Conseil par le Groupe africain au cours de ladite période, un deuxième tour de scrutin a été organisé ce 18 juin pour départager le Kenya et Djibouti. Au terme de ce deuxième tour, le Kenya a remporté ledit siège par 129 voix obtenues sur les 191 votants. Enfin, notons que c’est S.E.M. Franck Kokou KPAYEDO, Ambassadeur, Représentant permanent du Togo auprès des Nations Unies, qui a exprimé les voix du Gouvernement togolais au cours de ces élections qui se sont déroulées dans le respect des mesures barrières et de distanciations sociales édictées par les Autorités de l’Etat de New York dans le cadre de la lutte contre la propagation de la maladie à coronavirus (COVID-19). New York, le 18 juin 2020.
Diplomag 21 dans les kiosques
Les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) et l’Union européenne doivent parvenir avant la fin de cette année à la signature d’un nouvel accord de coopération. Les pourparlers sont denses, souligne DiploMag, le magazine publié par le ministère des Affaires étrangères togolais. Les négociations relatives à un nouveau partenariat ACP-UE ont été lancées en septembre 2018 à New York. Les premières séries de négociations ont principalement porté sur le «socle commun», qui regroupe les valeurs et les principes autour desquels se rassemblent l’UE et les pays ACP, et indique les domaines stratégiques prioritaires dans lesquels les deux parties ont l’intention de travailler ensemble. Le futur accord devrait inclure des partenariats régionaux spécifiques et tournés vers l’action, se concentrant sur les besoins de chaque région. Les consultations sur les partenariats régionaux ont été menées à bien au printemps 2019. Le futur partenariat ACP-UE servira à consolider les liens politiques étroits entre l’UE et les pays ACP sur la scène internationale. Ensemble, les pays ACP et l’UE représentent plus de 1,5 milliard de personnes et plus de la moitié des sièges aux Nations unies. Le ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, est le chef négociateur pour le compte des ACP. Informations complémentaires : DiploMag N°21.pdf
Les 77 délégués Pays du HCTE officiellement connus
Ce mercredi 11 septembre 2019, la commission électorale indépendante du Haut Conseil des Togolais de l’Extérieur a proclamé officiellement les résultats issus du vote en ligne des 77 délégués pays. HCTE – Résultat des 77 Délégués
L’Autorité internationale des fonds marins a 25 ans !
L’Autorité internationale des fonds marins est une Organisation internationale autonome créée en vertu de la Partie XI de la Convention des Nations Unies du 10 décembre 1982 sur le droit de la mer ainsi que de l’Accord du 28 juillet 1994 relatif à l’application de cette Partie de la Convention. C’est dans le cadre de cet Organe que les 168 Parties (167 Etats et l’Union Européenne) à ladite Convention organisent et contrôlent, conformément à ces deux instruments, les activités menées dans la Zone (on entend par « Zone », les fonds marins et leur sous-sol au-delà des limites de la juridiction nationale), dont les ressources appartiennent au patrimoine commun de l’humanité. Ainsi, la Convention impose à l’Autorité plusieurs obligations dont celle de répartir entre les Etats parties, les contributions en espèces ou en nature effectuées au titre de l’exploitation des ressources non vivantes du plateau continental au-delà de 200 milles marins. En tant qu’un Etat côtier qui a participé à Montego Bay (Jamaïque), à la Troisième Conférence des Nations Unies sur le droit de la mer où a été adoptée cette Convention qu’il a signée dès le 10 décembre 1982, le Togo, qui a ratifié ladite Convention le 16 avril 1985, est Membre de l’Autorité depuis cette date et est également Partie, depuis le 28 juillet 1995, à l’Accord de 1994 sus-indiqué. Il a également adhéré, le 11 juin 2012, au protocole sur les privilèges et immunités de l’Autorité, adopté le 27 mars 1998. Il faut noter que cette année 2019 marque la 25e année de la Convention, entrée en vigueur depuis le 16 novembre 1994. Pour sa part, l’Autorité internationale des fonds marins, l’un des trois organes créés par la Convention (les deux autres étant le Tribunal international du droit de la mer et la Commission sur les limites du plateau continental), a saisi l’occasion des travaux de sa 25e session ordinaire pour célébrer, ce 25 juillet 2019 à son Siège à Kingston, au Centre de Conférences de la Jamaïque, les 25 ans de son existence, au cours d’une cérémonie officielle qui a connu la participation de plusieurs personnalités dont le Président de la République de Nauru, le Premier Ministre de la Jamaïque, le Secrétaire général adjoint et Conseiller juridique des Nations Unies et le Président du Tribunal international du droit de la mer. Intervenant au cours de cette cérémonie, Son Excellence Monsieur Kokou KPAYEDO, Ambassadeur, Représentant Permanent du Togo auprès des Nations Unies à New York, a relevé qu’à la date du 31 mai 2019, l’Autorité totalisait 29 contrats d’explorations qui sont en vigueur (17 concernant les nodules polymétalliques, 7 pour les sulfures polymétalliques et 5 pour les encroûtements cobaltifères de ferromanganèses). Aussi, a-t-il salué le travail réalisé au cours de ces 25 années par les Etats Membres et Observateurs de l’Autorité, les Contractants et autres parties prenantes de cette Institution ainsi que le Secrétariat et les autres Organes de l’Autorité que sont l’Assemblée, le Conseil, la Commission des finances ainsi que la Commission juridique et technique. Il a renouvelé l’engagement du Togo à continuer de soutenir les travaux de l’Autorité. Plusieurs autres manifestations ainsi que des expositions sur l’historique de l’Autorité, ont également été organisées dans le cadre de cette célébration. Par ailleurs, s’adressant à l’Assemblée, Organe suprême composée des 168 Membres de l’Autorité, réunie du 22 au 26 juillet 2019, sous la présidence de l’Honorable Sénateur Madame Kamina Johnson Smith, Ministre des Affaires étrangères et du Commerce extérieur de la Jamaïque, pour examiner les autres points inscrits à l’ordre du jour de sa 25e session, l’Ambassadeur a saisi l’occasion de la présentation du rapport annuel de l’Autorité par son Secrétaire général, Monsieur Michael LODGE (Royaume Uni), pour porter à la connaissance de cette Institution, les efforts déployés par le Gouvernement togolais dans le domaine de la conservation et de l’exploitation efficiente des océans, des mers et des ressources marines aux fins du développement durable conformément à l’Objectif de Développement Durable N°14. Ainsi, il a souligné, entre autres : La création en 2014, de l’Organisme National chargé de l’Action de l’Etat en Mer, dont la mission est de renforcer l’action des administrations publiques et de coordonner tous les efforts intersectoriels dans le but de préserver les intérêts maritimes togolais. L’adoption depuis le 30 mars 2016 par le Togo, de la loi relative aux espaces maritimes sous sa juridiction nationale qui fixe la largeur de la mer territoriale togolaise, crée la zone contigüe ainsi qu’une zone économique exclusive qui s’étend au-delà de la zone contigüe et adjacente à celle-ci jusqu’à 200 milles marins de la ligne de base à partir de laquelle est mesurée la largeur de la mer territoriale. Il a également informé l’Assemblée que le 21 septembre 2018, le Togo et le Bénin ont déposé auprès du Secrétaire général des Nations Unies, leur dossier de demande conjointe en vue de la délimitation de la limite extérieure de leur plateau continental respectif au-delà des 200 milles marins et rappelé que cette demande a été présentée par les deux Etats côtiers à la Commission des limites du plateau continental, lors de sa session plénière qui s’est ténue à New York, le 7 février 2019. Dans ce contexte, S.E.M. KPAYEDO a insisté sur l’importance et l’intérêt que le Gouvernement togolais accorde au travail de l’Autorité internationale des fonds marins surtout à un moment où son Conseil, Organe exécutif composé de 36 Etats Membres, examinait en première lecture et sous la présidence de l’Afrique du Sud, du 15 au 19 juillet 2019 à Kingston lors de la deuxième partie de sa 25e session, le projet de règlement relatif à l’exploitation des ressources minérales de la Zone, dont l’adoption, prévue en principe en 2020, ouvrira la voie à l’élaboration du premier contrat d’exploitation des ressources minérales des grands fonds marins. Notons qu’outre la Mission Permanente du Togo auprès des Nations Unies à New York, cette 25e session ordinaire de l’Autorité a également connu la participation de Monsieur Laré Batouth PENN, Chef de Cabinet du Haut Conseil pour la Mer. Pour plus d’informations
A New York, le Togo signe symboliquement la Charte des Nations Unies
Par sa résolution 73/299 datée du 14 juin 2019, l’Assemblée générale des Nations Unies décide que le 75e anniversaire de l’ONU, sera célébré en 2020, sur le thème : « l’avenir que nous voulons, l’ONU qu’il nous faut : réaffirmons notre attachement collectif au multilatéralisme» et que ce thème sous-tendra toutes les activités, réunions et conférences organisées par l’ONU en 2020, y compris le débat général de la 75e session de l’Assemblée générale et, encourage les Etats Membres à faire connaitre leurs vues sur ledit thème. Pour lancer officiellement les préparatifs de cet anniversaire, la Présidente de la 73e session de l’Assemblée générale, Son Excellence Madame Maria Fernanda Espinosa Garcés a organisé ce 26 juin 2019 au Siège des Nations Unies à New York, une cérémonie officielle au cours de laquelle plusieurs délégations ont signé symboliquement une copie de la Charte des Nations Unies signée à San Francisco le 26 juin 1945 et entrée en vigueur le 24 octobre 1945. Au cours de cette cérémonie solennelle, Son Excellence Monsieur Kokou KPAYEDO, Ambassadeur, Représentant permanent du Togo auprès des Nations Unies a accompli cette formalité réaffirmant ainsi l’importance que le Gouvernement et le peuple togolais attachent aux buts et aux principes clairement énoncés dans la Charte des Nations Unies et auxquels notre pays a souscrit depuis le 20 septembre 1960 en rejoignant cette Organisation. Il faut noter que l’Assemblée générale dans la résolution précitée, encourage les Etats Membres et tous les autres acteurs, à observer et à soutenir activement la célébration du 75e anniversaire de l’Organisation des Nations Unies d’une manière appropriée, notamment en lançant des initiatives nationales et régionales, afin de faire mieux connaitre les travaux de cette Institution et l’importance du multilatéralisme face aux défis mondiaux. New York, le 26 juin 2019.
Le Togo soutient le Tribunal international du droit de la mer
Du 17 au 19 juin 2019, s’est tenu au Siège des Nations Unies à New York, la 29e Réunion des Etats Parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM). Adoptée à Montégo Bay (Jamaïque), le 10 décembre 1982, cette Convention, encore appelée « la Constitution des Océans », est entrée en vigueur le 16 novembre 1994 et compte à ce jour, 168 Etats Parties dont le Togo, qui l’a signée dès le 10 décembre 1982 et l’a ratifiée depuis le 16 avril 1985. Au cours de cette 29e Réunion, les Etats Parties et Observateurs ont célébré, en présence du Secrétaire général des Nations Unies, le 25e anniversaire de l’entrée en vigueur de la CNUDM et examiné les deux rapports (A/73/68 et A/74/70) soumis par S.E.M. Antonio Guterres, conformément à l’article 319 de la Convention et destinés à informer les Etats Parties des questions de caractère général les intéressant et ayant surgi à propos de la Convention. Il convient de noter qu’au cours de cette Réunion, les Etats Parties ont également écouté des informations qui leur ont été communiquées par le Secrétaire général de l’Autorité internationale des fonds marins et le Président de la Commission des limites du Plateau continental. De même, le Rapport 2018 du tribunal international du droit de la mer a été présenté à cette occasion par son Président, le Juge Jin-Hyun Paik (Chine). Saisissant cette opportunité, la délégation togolaise a, par la voix de Monsieur Matchonnawé BAKAI, Directeur des Affaires maritimes au Ministère des Infrastructures et des Transports, salué l’immense contribution de cet Organe au règlement pacifique de certains différends et à l’examen de toutes les demandes qui lui ont été soumises dans le cadre de l’exercice de sa compétence contentieuse et consultative. Il a également rappelé que le 12 avril 2019, le Gouvernement togolais a déposé auprès du Secrétaire général des Nations Unies, la déclaration du Togo faite au titre de l’article 287 du CNUDM et aux termes de laquelle notre pays a choisi le Tribunal comme l’un des deux moyens judicaires de règlement d’éventuels différends relatifs à l’interprétation ou à l’application de la Convention de Montego Bay. Enfin, la délégation togolaise a rendu un hommage appuyé et mérité à Monsieur Philippe Gautier (Belgique), qui a consacré 22 années de sa carrière au service du Tribunal et qui vient de démissionner de son poste de Greffier de cette Institution, à la suite de son élection en qualité de Greffier de la Cour internationale de Justice (CIJ). New York, le 19 juin 2019. Pour plus d’informations sur le Tribunal du droit de la mer, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://www.itlos.org/
LES NATIONS UNIES HONORENT LE TOGO
Ce 24 mai 2019 au siège des Nations unies à New York, le Secrétaire général des Nations Unies, S.E.M. Antonio Guterres a présidé une cérémonie solennelle au cours de laquelle deux soldats togolais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) ont été décorés parmi les 98 soldats honorés de la médaille Dag Hammarkjöld à titre posthume. Au cours de cette cérémonie empreinte d’émotion, le Secrétaire général a salué le courage de tous les casques bleus déployés à travers le monde, tout en rappelant la dangerosité de ces différentes missions pour les soldats de maintien de la paix. A cette occasion, il a remis à S.E.M. Kokou KPAYEDO, Ambassadeur, Représentant permanent du Togo auprès des Nations unies, la médaille honorant à titre posthume, chacun des deux Caporaux Yao Agoudah et Idrissou Tchatakoura, décédés l’année dernière au Mali. Selon le Chef de l’ ONU, plus de 3 800 casques bleus militaires, policiers et civils ont perdu la vie depuis que cette Organisation a déployé la première de ses 72 missions de maintien de la paix en 1948. Pour rappel, le Togo est 16e plus important contributeur de personnel aux opérations de maintien de la paix des Nations unies. Il fournit actuellement plus de 1 400 militaires et policiers aux opérations de maintien de la paix au Mali, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, en Haïti, au Mali, au Soudan, au Sud-Soudan et au Sahara occidental. La journée internationale des casques bleus est célébrée chaque année le 29 mai.